lundi 17 février 2014

Top 10 des mensonges sur l'euro

1/ 1999 : « L’Allemagne devra-t-elle payer pour les dettes des autres pays ? Très clairement, non ! ». Helmut Kohl
2/ Janvier 2001 : « Cette monnaie aura un grand avenir », Helmu Kohl
3/ Mars 2010 : « Je suis fermement convaincu que la Grèce n’aura jamais besoin d’utiliser cette aide parce que le programme d’austérité de la Grèce est on ne peut plus crédible », Jean-Claude Juncker
4/ Juillet 2010 : « Les fonds du plan de sauvetage auront un terme. Nous nous sommes mis d’accord là-dessus », Wolfgang Schäuble
5/ Février 2011 : « L’Italie n’est pas un pays à risque ». Mario Draghi, alors gouverneur de la Banque d’Italie
6/ Mars 2011: « Nous rembourserons tout jusqu'au dernier cent », George Papandreou, Premier ministre grec
7/ Mars 2011 : « Nous ne pouvons pas maintenir les taux d’intérêt artificiellement bas à proprement parler », Angela Merkel
8/ Mars 2011 : "L’Allemagne peut utiliser son pouvoir de veto si les conditions de l’aide ne sont pas remplies – et je l’utiliserai » Angela Merkel
9/ Août 2011 : « L’idée selon laquelle nous avons un problème de liquidité en Europe est complètement fausse », Jean-Claude Trichet, alors gouverneur de la BCE (Quelques mois plus tard, Mario Draghi a prêté 1.000 milliards d’euros de liquidités)
10/ Janvier 2012 : « L’Espagne atteindra son objectif de déficit de 4,4% », Mariano Rajoy.
Rajoy "l’Espagne n’aurait jamais besoin de plan de sauvetage", et quelques jours plus tard, le pays a une aide de 100 milliards d’euros pour ses banques.

L'UE est une secte

L'UE est une secte !!! Et je le prouve

Définition de l'assemblée nationale : Groupe visant par des manoeuvres de déstabilisation psychologique à obtenir de leurs adeptes une allégeance inconditionnelle, une diminution de l'esprit critique, une rupture avec les références communément admises (éthiques, scientifiques, civiques, éducatives), et entraînant des dangers pour les libertés individuelles, la santé, l'éducation, les institutions démocratiques.

Caractéristiques (au sens de l'assemblée nationale) :
- groupe coercitif
- certitudes incontournables
- fanatisme
- prestige des chefs et culte du gourou
- choix totalement induits
- rupture avec les valeurs de la société
- allégeance inconditionnelle
- manipulation programmée
- néolangage (ou "langue de bois")
- groupe fusionnel

Plus précisément en relation avec l'UE :
- groupe coercitif : interdit de sortir !
- certitudes incontournables : plus de discussion sur des alternatives
- fanatisme : voir la décérébration de nos élites
- prestige des chefs et culte du gourou : La Commission et la BCE
- choix totalement induits : La commission impose tout
- rupture avec les valeurs de la société : plus de social, plus de place pour l'Homme
- allégeance inconditionnelle : sans commentaire tellement c'est évident
- manipulation programmée : le référendum de 2005
- néolangage (ou "langue de bois") : communiqués de sortie des conseils par exemple
- groupe fusionnel : voir organisation proposé par le TFUE

(republication) Message de bonne année 2013

Loin d'être une parenthèse
Qui nous mène à l'ascèse
Bienvenue à 2013

Malgré un déficit balèze
Hollande raconte des fadaises
Mais bienvenue à 2013

Et les banques nous baisent
Telle une mafia calabraise
Mais bienvenue à 2013

Espérons que ce malaise
De l'évolution soit la genèse
Bienvenue à 2013

Sauf à me jeter de la falaise
N'espérez pas que je me taise
Bienvenue à 2013

Histoire maritime .. ou presque

Des bateaux voguaient sur les flots.

Un jour leur capitaine décidèrent de les rendre interdépendants pour mieux résister aux tempêtes. Cette décision fut prise sans demander leur avis aux équipages qui parlaient des langues différentes.

Ainsi fut prise la décision de lier les bateaux ensemble pour faire un beau, grand et gros bâtiment. On abat les bastingages commun qui ne servent plus à rien. Chaque équipage essaye d'attirer le cuisinier, le menuisier, l'infirmier des autres bateaux en leur proposant des payes et de statuts spécifiques. Les chefs de bord décident de nommer une super équipe de commande qui ne doit de compte à personne mais qui n'a pas accès à tous les ordres et ne peuvent décider de l'usage de chacune des cargaisons, même de survie, ou des armes.

On a tellement confiance dans la puissance de ce destroyer qu'on abat les bastingages extérieurs et qu'on autorise les petits bateaux agiles et rapides de fournir des vivres. Chaque bateau a le droit de commercer avec qui il veut et les taxes associées à chaque transaction sont librement fixée sur chaque bateau. Malgré un combustible commun, chaque bateau conserve son moteur ; des rames, un voilier, un bateau à vapeur, une pile atomique, un diesel ...

Le prélèvement de chacun sur le stock de combustible est différent, les stocks différents déséquilibre l'ensemble et le commerce avec les petits bateaux ne suffit pas à payer la note ou a reconstituer les prélèvements.

Comme les bateaux ont été rassemblés n'importe comment, chacun pousse dans son sens sans tenir compte des autres. La moindre risée, le moindre courant, met à mal la nef incontrôlable qui prend l'eau à la moindre petite tempête. Pour améliorer le dispositif, on essaye de raccrocher le maximum de bateau et on donne des ordres pour améliorer la gestion des stocks de vivre tout en laissant crever de faim les équipages.

Les équipages ne croient plus en leur commandement qui ment sur la situation.
Certains essayent de détacher les bateaux. La mutinerie est proche.

A la fin, suite à une vague plus forte que les autres, le bateau coule ...
seule solution stable à cette construction illusoire et inopérante.

Ce bateau s'appelait Europe.

La religion Européisme

Le fédéralisme est une religion, l'UE est son royaume et l'euro son prophète.

Sa sainte quadrinité est les « 4 libertés »
(liberté de circulation des capitaux, des personnes, des services et des marchandises)

Les prophètes étaient les saints créateurs : De Monnet à Delors.

Le clergé est regroupé dans la Commission à Bruxelles-Vatican
Le Pape est Van Rompuy (surnommé Van Fripoy)
Les cardinaux sont les commissaires.
Les évêques sont nos gouvernants.

L'inquisition est de retour. La censure est toujours présente.

Interdit de critiquer : ce serait un blasphème.
Et la foi ? ... ça ne s'explique pas, il faut croire !!!

L'économie comme système et le délire déiste de nos dirigeants

Les batailles entre les écoles économiques - et les journalistes incultes - font rage !!!!
Il faut augmenter l'offre !!! Non, il faut améliorer la demande !!!
Il faut relancer la croissance par le déficit public !!!!
Il faut un pacte de responsabilité !!! Il faut diminuer les dépenses publiques !!
Il faut transférer les ressources d'état des entreprises aux ménages !!!
Il faut taxer les transactions financières.

En fait tous ces économistes ou politiques péremptoires oublient que l'économie est un système bouclé essentiellement auto-régulé. En effet si une entreprise va bien, elle paye des salariés et des fournisseurs, paye ses impôts. Le salarié pourra consommer, épargner et payer ses impôts. L'état pourra construire des infrastructures - en faisant travailler les entreprises -  permettant aux entreprises et aux individus de construire des projets et redistribuer des moyens vers les populations défavorisées. Le système est bouclé : Chiffre d'affaires - salaire - consommation - impôts - investissements, le débit d'un acteur étant le crédit d'un autre. Le système bouclé est à un point d'équilibre stable. Par exemple, si l'état augmente raisonnablement le niveau d'impôts, le système va (devrait) réagir et se stabiliser sur un autre état stable.

Ces systèmes bouclés sont étudiés par les scientifiques depuis très longtemps. Norbert Wiener vers 1942-43, sous le nom de 'cybernétique', a posé les premières pierres théoriques de leur étude. Dans les cas industriels de systèmes bouclés on sait déterminer des performances, des états, des caractéristiques globales à partir de la structure du système et de quelques paramètres de réglage. Suivant certains critères on sait même les rendre optimaux. La difficulté dans le cas d'un système économique est qu'il est extrêmement complexe, que toutes ses variables ne sont pas connues avec précision (ou seulement après observation) et qu'il dépend énormément des choix individuels. Une autre difficulté est que les expériences sont impossibles. C'est un système social basé sur des arbitrages.

Tant que les changements des paramètres sont prévisibles par les acteurs, ne sont pas trop brutaux ou ne sont pas trop proches dans le temps, le système s'adapte. Par contre si on pilote le système sans qu'il soit possible de le prévoir, par des changements violents, incompréhensibles par les acteurs ou trop rapprochés, il peut se mettre dans un état 'pathologique' bien connu des scientifiques : divergence, saturation, oscillation, extinction, chaos ... Il se peut aussi qu'un état 'défaillant' soit compliqué à quitter : par exemple la grande récession japonaise qui a duré et qui dure encore depuis plus de 20 ans.

Un exemple : Si les salaires baissent en vue d'augmenter la compétitivité de l'entreprise, le salarié va ralentir sa consommation d'où une baisse des rentrées fiscales et des chiffres d'affaires des sociétés. L'état augmente le niveau de prélèvement pour garantir ses missions. Pour rattraper la compétitivité, on pourrait diminuer encore les salaires, rentrant ainsi dans une spirale délétère menant à la récession. C'est ce qui se passe en Grèce, Espagne, Portugal et c'est ce qui menace la France.

La courbe de Laffer synthétise en partie cet état de fait. Le raisonnement (simple) est le suivant. Si l'état ne demande pas d'impôt, il n'a pas de ressources. Puis les ressources vont augmenter avec le  niveau d'impôt jusqu'au moment où cette charge étant trop forte elle obère l'activité économique. A partir de ce point, l'état a beau augmenter l'impôt, il rentre de moins en moins. Les ressources fiscales en fonction du niveau d'imposition présente donc un maximum. Plus prosaïquement : 0% d'impôts donne 0 ressources et 100% d'impôts donne 0 ressources puisque on a tué toutes les entreprises. Mathématiquement, une courbe non uniformément nulle, qui croise deux fois le zéro présente un maximum.

De plus, un des problèmes de nos sociétés est que les entreprises ont des modèles de fonctionnement basé sur la croissance. Dans un monde fini, elle doit se faire en partie les sur parts de marché des concurrents. On a donc un système bouclé qui ne doit pas être dans un état stable mais dans une croissance continue et illusoire. En théorie de systèmes on sait que si la sortie d'un système bouclé évolue toujours dans le même sens, obligatoirement elle va saturer tôt ou tard.

Dans "l'ancien temps", les économies étaient nationales et les échanges entre pays étaient limités, réglementés et régulés. Chaque pays avait à sa disposition des leviers - dont sa monnaie et le contrôle des capitaux - permettant d'influencer le point d'équilibre de son système. Bien sûr des erreurs ont été commises :  l'Argentine, Le Zimbabwé, la république de Weimar ... pour ne parler que de cas récents. En général, si "la planche à billets" est maîtrisée et si les dirigeants sont raisonnables, l'ensemble des systèmes nationaux cohabitent chacun étant sur un point d'équilibre.

La théorie Keynésienne (pour ce qu'en dit sa vulgarisation) stipule que quand une économie va mal il faut la relancer par l'investissement au prix de l'augmentation de la dette mais qu'il faut absolument la combler quand l'économie va bien. En théorie des systèmes c'est l'équivalent de disposer d'un réservoir dans lequel on vas prélever en cas de besoin et restituer en cas de surplus (c'est le condensateur de lissage dans l'alimentation stabilisée de vos ordinateurs par exemple). Par contre, la théorie nous dit que la valeur moyenne de ce réservoir doit être constante sinon il peut se passer des choses bizarres. Dans les pays modernes (je dirai économiquement barbares) la niveau de dette croit sans arrêt....

La mondialisation a interconnecté tous ces systèmes économiques nationaux, rendant leur contrôle quasiment impossible. Par exemple, une décision monétaire à New-York peut déstabiliser les économies émergentes sans qu'ont ait pou le prévoir. Seule l'observation, a posteriori, permet de le constater. Rien ne dit que ce système global n'est pas chaotique, ne possède pas un attracteur vers l'activité nulle. Rien ne dit que le point stable ne sera pas atteint quand une économie nationale sera détruite.

Nos politiques, conseillés par des économistes en peau de lapin, sont des apprentis sorciers qui se prennent pour des Dieux infaillibles et qui pensent piloter un système qui les dépasse. Dans l'industrie, en pratique, on essaye de découper les systèmes en partie plus petites pour assurer une "pilotabilité" de
l'ensemble. En politique, les acteurs font tout le copntraire : GATT puis OMC, UE, TAFTA, ALENA ...

Je ne sais pas si les formations en économie enseignent la théorie "cybernétique" (ce terme est passé de mode et on parle plus facilement d'automatisme ou de "contrôle de systèmes" ou encore "systémique"). Je crois que nos économistes - et les journalistes veulent en parler - devraient passer quelques heures dans nos écoles d'ingénieurs pour revoir des bases objectives dans ce domaine. De plus les approches modernes de l'économie mêlent l'automatisme (systémique) et la thermodynamique irréversible avec des notions comme l'exergie. Qui des économistes qui dorment dans les sous-sols aménagés des chaînes de télévision peuvent nous en parler sérieusement ?

Mariage pour tous, GPA, PMA ...De la responsabilité de l'état

La nature est ainsi faite que pour concevoir et faire naitre un enfant il faut une cellule male et une cellule femelle. Nos corps sont équipés d'appendices et de cavités et de fonctions associées qui permettent à ces cellules de se rencontrer dans de bonnes conditions et à l'embryon de grandi jusqu'à sa naissance. Ces faits sont scientifiquement indiscutables. Seuls ces couples procréatifs (quelle que soit la méthode pour que les cellules se rencontrent quand la médecnie donne un petit coup de main) existent pour faire un enfant.

Que certaines personnes aient des orientations d'attirances ou sexuelles les rapprochant de personnes de même sexe est aussi indiscutable et il est clair que ce n'est ni un choix ni une perversité mais une orientation différente de la nature. Une fois que ces adultes ont fait le choix de s'associer dans leur vie au jour le jour, il est normal que la société leur assure un confort "administratif" en leur proposant un 'contrat' (que certains appellent mariage) pour leur garantir une tranquilité d'esprit pour leur organisation, la gestion ou la transmission de leur patrimoine commun.

Il se trouve, que par les accidents de la vie ou de l'organisation de nos sociétés, des enfants issus de couples procréatifs se retrouvent avec des parents solo ou dans des familles recomposées éventuellement autour de conjoints de même sexe. Que ces enfants y soient bien élévés et heureux, malgré éventuellement des moqueries toujours possibles, ne fait en général pas de doute. De plus il est constaté que cette cellule familiale n'a aucune influence sur les futures orientations sexuelles des enfants.

Par contre que la société fasse le choix pour l'enfant existant (enfant confié à l'adoption) ou à naitre (autorisation de GPA ou de PMA) de ne pas lui assurer deux parents "naturels" (père et mère) est d'un niveau de responsabilité qui la dépasse. Dans tous les cas c'est le bien supérieur de l'enfant qui doit etre pris en compte et en aucun cas le droit à l'enfant revendiqué par les activistes gays. Si la communauté a la responsabilité du BIEN SUPERIEUR DE L'ENFANT, le seul choix naturel devrait être celui de lui assurer un papa et une maman.

Certains contestent en disant que ce papa ou cette maman pourraient devenir maltraitants, alcooliques, être absents ... devenir de mauvais parents. Certes, mais en quoi choisir des parents de même sexe serait une assurance du contraire ???

En quoi un choix homoparental serait approuvé par l'enfant qui n'a rien demandé ?
Un enfant sera-t-il en droit de porter plainte à sa majorité contre un état qui l'aurait placé sciemment dans la position de le priver de deux parents hétérosexués ?

Ce n'est pas à notre société de prendre la place de la nature, par contre c'est à elle de prendre ses responsabilités pour mettre TOUTES les chances du coté de l'enfant en respectant de la façon la plus fidèle possible le cadre naturel de sa procréation, de sa naissance et de la cellule familiale qui aurait dû avoir.